jeudi 6 octobre 2011

De Messine à Rossano

Les iles Eoliennes

Après notre arrivée sous le déluge à Milazzo, nous restons une première journée sur place avant d'aller visiter le Stromboli.
La nuit précédente, je suis réveillé par une forte douleur dentaire, aie! aie! comment faire s'il faut se faire soigner sur place?
Le matin, grâce aux médicaments ça va mieux et nous confirmons notre mini croisière.

Par chance le soleil est revenu, et nous débarquons sur la première île : Panarea.

Paysage enchanteur :



 Un picnic au bord de l'eau, un bain de mer en pensant à ceux qui sont au boulot (oh pardon!)


Avec la vue sur le Stromboli :


Nous débarquons sur Stromboli, avec ses petits taxis :


Partout en bord de mer sont indiqués les sentiers de secours à emprunter en cas de raz de marée (tremblement de terre ou violente éruption) :

 Le soir, le bateau stationne près de l'île pour que les touristes puissent admirer les jets de feu et les coulées de lave.
En fait ce soir là, nous ne verrons pas la plus petite manifestation de Vulcain et devrons nous contenter d'un joli coucher de soleil:



Le soir en rentrant ma douleur dentaire se fait encore sentir et c'est décidé : nous resterons une journée de plus pour trouver un dentiste et me faire soigner.
Le lendemain matin nous partons tôt pour Milazzo et par chance je trouve une jolie dentiste qui abandonne immédiatement son patient pour s'occuper de moi.
Plus de peur que de mal, il s'agit d'une simple inflammation de la gencive et elle me prescrit les médicaments utiles.
Le tout en un quart d'heure et gratuitement!

Il est encore tôt et nous nous demandons s'il serait possible d'en profiter pour prendre un bateau pour Lipari : chance il y en a un qui part dans 5 minutes!

Aussitôt dit aussitôt fait nous embarquons avec nos vélos.

Premier arrêt du bateau, nous descendons à terre et nous apercevons quelques minutes plus tard qu'on s'est trompé d'île : On est sur Vulcano!
Eh bien, visitons Vulcano!

Le volcan est actif en permanence, certains en profitent pour prendre un bain de boue sulfureuse :



Il parait que ça aide à garder la ligne, ça ne parait pas si évident, et en en plus il faut plusieurs jours pour se débarrasser de l'odeur!

Nous partons à l'escalade, à pied, du cratère:
Panorama sur Lipari, que nous n'irons pas voir :


 Partout des fumerolles avec des dépôts de soufre :


Manifestations diaboliques, non pas Chantal, les fumerolles sulfureuses derrière! :


La chaleur est importante, l'odeur très difficile à supporter et on soufre beaucoup :


Le cratère :



Nous sommes ravis de cette journée, entièrement due au hasard et à la chance et tous nous confirmeront que la visite de Vulcano est beaucoup plus intéressante que celle de Lipari.

PS : je n'ai plus de problème avec mes dents.
Pendant ces 2 jours nous avons fait la connaissance de très sympathiques "campingcariste" qui nous invitent le soir à prendre un verre: Nous sommes ébahis par le luxe de leur véhicule, comparé au coté spartiate de notre abri et de notre moyen de transport, mais nous ne regrettons pas notre liberté.

Retour rapide en bus à Messine (dans le bus je casse mon rétroviseur ...) et nous quittons la Sicile, après un périple de 850km :



La Calabre

Après une journée difficile sur le continent (tous les campings sont fermés, la saison est terminée) nous arrivons le soir au charmant village de Scilla (nous sommes tombés de Charybde en Scilla)


Nous passerons la soirée dans le luxe d'un adorable Bed and Breakfeast.

Mais rapidement la météo se dégrade à nouveau :


Et l'orage arrive :



Nous nous abritons sous le préau d'un magasin qui vend de tout, comme jadis au far west : depuis les ustensiles de cuisine, l'outillage, l'électro ménager et même les nains de jardin!, mais pas de parapluie!
Nous y resterons 2 heures :



Désolés, mais en Calabre plus la moindre église à vous montrer, il nous faudra nous contenter du spectacle de la nature :


Tropea, petite station balnéaire, assez renommée, surtout auprès des Allemands. Je me ferai même regarder de travers parce que je ne parle pas la langue de Goethe :


Dernière vue sur le Stromboli, qui est encore plus près qu'en Sicile :



Le camping de Tropea est un des seuls encore ouvert et, par précaution, nous montons la tente sous le toit de la  terrasse d'un bungalow inoccupé :


Un des arrêts picnic sur une place village, la "table" a été fabriquée avec des vieux cageots en plastic ;


Après un journée éprouvante de montées est descentes ( tous les villages sont perchés), nous arrivons à Catenzaro.
Miraculeusement quand nous arrivons au camping, fermé, une voiture y entre et nous en profitons.

Nous sommes les 2 seuls campeurs et nous dînons sur la plage auprès d'un feu:



Le massif de la Sila

Nous partons à l'assaut du massif de la Sila.
Premier soir, après 800m de montée, nous trouvons un petit nid pour poser notre tente, avec une vue fabuleuse sur tous les villages voisins : on se croirait en Corse!:


 La fatigue et le coté un peu rustique de notre campement n'empêchent pas un minimum de décoration :



Le lendemain, nous montons jusqu'à la région des lacs (1400m) :


 Chantal aurait bien aimé la mettre sur son vélo, mais elle est trop grosse (la cloche, pas la vache!) :


 Problème, la nuit, il fait froid  (12°C) et je m'inquiète en voyant la route en altitude qui reste à faire :


Les cotes sont infernales :


Et pour la première fois nous sommes obligés de pousser les vélos :




Au fait, pour mon vélo, toujours aussi lourd, j'ai trouvé la solution : 2 béquilles! :


Heureusement de temps en temps un petit réconfort.
Après une nuit en "camping sauvage", un voisine vient nous apporter le café du matin :


Et nous atteignons les 3000 km! :


Ça vaut bien un petit réconfort :


Sur la route, avant de chercher un endroit pour mettre la tente, je demande dans une ferme de l'eau.
Le propriétaire nous offre surtout du vin, un peu piquette, mais comment refuser?


Puis nous trouvons encore un endroit de rêve :


Mais à peine installés, nous sommes invités par un groupe de chasseurs à partager leur dîner, constitué principalement d'un sanglier, tué 48h avant et cuisiné par la mama.
La soirée est particulièrement joyeuse, pas mal arrosée, mais ils nous expliquent que leur vin est entièrement naturel et ne fait pas mal à la tête.
La nuit suivante prouvera le contraire!




Puis après une superbe descente au niveau de la mer et une redoutable remontée à 300m, nous atteignons le village de Rossano, recommandé par le Routard.
Le village, après tout ce que nous avons vu nous parait bien décevant.
Allez, encore une photo d'une église, je pense que ça commençait à vous manquer!


Puis au petit matin nous descendons au niveau de la mer pour prendre un  train qui doit nous amener à Tarente, au fond du golfe du même nom. La route, grande nationale ne présente guère d'intérêt et est plutôt dangereuses pour des cyclistes.
Mais arrivés à la gare nous nous apercevons que nous avons été mal renseignés et le train que nous devions prendre ne circule que le dimanche!
Tant pis on en prendra un autre demain et on remonte à Rossano!!!
J'en profite pour écrire cet article de notre blog que nous avons le plus grand mal à mettre à jour dans les montagnes de la Calabre.

A suivre ....

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